Le(s) modèle(s) au 1/24ème d'Olivier Bello
Quelques renseignements sur le travail du modéliste

Pour la première fois, deux initiatives d'importance sont mises en oeuvre pour ce(s) chantier(s) : la construction concerne deux modèles qui évoluent simultanément, et la notion de couleur est introduite pour respecter la maquette originale de l'époque.

L'échelle du 1/24ème permet d'aborder de nombreux détails du navire avec une précision acceptable, tout particulièrement pour l'accastillage et par la suite au niveau du gréement.

Pour éviter l'effet de platitude trop souvent retrouvé sur des modèles peints, les couleurs sont obtenues à partir de pigments en poudre mélangés à du vernis mat incolore : ainsi, quand on a préparé une quantité suffisante de poudre pour une certaine teinte, on est certain de retrouver exactement la même nuance de coloration pendant toute la durée du chantier.

La décoration de l'Aurore utilise abondamment la technique du trompe-l'oeil pour remplacer des volumes, ce qui ne fait que raviver le travail du modéliste sous forme d'un nouveau défi !

Le bois généralement utilisé est le poirier, le chevillage est entièrement réalisé en acajou pour la coque, le pont et les gaillards, alors que le calfatage est présent sous forme de noyer.

Toutes les poulies sont fonctionnelles, avec axe et réa, et le verre garnissant les ouvertures a une épaisseur de 1/10ème de millimètre. L'ensemble des filets qui équipent le bâtiment est tressé à la main.

Ce chantier naval a pu voir le jour grâce à la monographie au 1/36ème de Gérard Delacroix.

Lorsque les deux jumelles seront lancées, chacune aura une longueur de 1,32 m pour une hauteur de 1,06 m.